L’analyse par segments de marché est contrastée avec une baisse du secteur automobile (-15,5%) et du marché des télécoms qui tend à disparaître. Par contre il faut noter les bonnes performances du segment des puces pour encarteurs (+16,1%) et du dynamisme des ventes destinées aux tablettes 3G.
Le marché français des semi-conducteurs, établi par le Sitelesc (syndicat français de la microélectronique) à partir des facturations OEM des membres du Club “Semiconducteurs” (circuits intégrés et semi-conducteurs discrets) et des facturations du réseau de distribution français, affiche une baisse de 5,9% au troisième trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent. Ce résultat provient, en ce qui concerne les intégrateurs, d’une régression des ventes de circuits intégrés (-6,9%) alors que les ventes de semiconducteurs discrets, composants optoélectroniques et capteurs ont progressé de 4,2%.
La répartition des ventes en France entre les deux canaux de ventes (OEM et distribution) est respectivement de 76,7% et 23,3% et l’analyse des ventes montre que les marchés OEM et distribution diminuent tous les deux, respectivement de 3,2% et 14,1%.
Les secteurs d’applications les plus représentatifs du marché OEM sont l’automobile (24,3% de parts de marché), les secteurs industriel et militaire-aeronautique (23,4%) et les puces pour encarteurs (22,8%). L’analyse par segments de marché est contrastée avec une baisse du secteur automobile (-15,5%), provenant de l’atonie du marché européen combiné à un contexte spécifique des constructeurs français, et du marché des télécoms qui tend à disparaître. Par contre les membres du Club “Semiconducteurs” relèvent les bonnes performances du segment des puces pour encarteurs (+16,1%) du fait de la bonne tenue des marchés de l’identification, du secteur bancaire (en particulier de grandes sociétés intégrant désormais une puce sur leur carte de paiement) et du dynamisme des ventes destinées aux tablettes 3G. Quant à la distribution, elle subit un décrochage consécutif à la réduction des stocks en fin d’année.
Quant aux ventes par lignes de produits, exprimées également en parts de marché, les circuits intégrés MOS Micro sont majoritaires (37,6%), suivis par les circuits analogiques (19,4%), les circuits numériques MOS logiques(17%) et les composants discrets, composants électroniques et capteurs (15,7%). Enfin, en comparant (en euros) les neuf premiers mois de 2012 avec la même période de 2011, les membres du Club soulignent les bonnes performances relatives de la France (-2,6%) alors que l’Europe affiche une baisse de 4,6%.