En février 2020, le marché européen des voitures particulières s’est contracté de 7,4% et on peut craindre des statistiques encore plus dévavorables en mars car l’effet Coronavirus devrait jouer à plein. Dans les mêmes circonstances, le marché automobile chinois avait chuté de 80% il y a quelques mois.
En février 2020, le marché européen des voitures particulières s’est contracté de 7,4% à 957 052 unités immatriculées, selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea). Cette baisse est le résultat d’une combinaison de facteurs, y compris les modifications de la taxation des véhicules dans divers États membres de l’Union européenne (qui ont avancé les immatriculations à décembre 2019), l’affaiblissement des conditions économiques mondiales et l’incertitude des consommateurs. L’Allemagne a enregistré la baisse la plus importante (-10,8%), suivie de l’Italie (-8,8%), de l’Espagne (-6%) et de la France (-2,7%).
De janvier à février 2020, les immatriculations totales de voitures neuves dans l’Union européenne ont été de 7,4% inférieures à celles de la même période l’année précédente. Jusqu’ici en 2020, chacun des quatre principaux marchés de l’UE a fait face à une baisse de la demande: l’Allemagne (-9,0%), la France (-7,8%), l’Italie (-7,3%) et l’Espagne (-6,8%).
On peut craindre des statistiques encore plus dévavorables en mars car l’effet Coronavirus devrait jouer à plein et peser sur les ventes qui, dans les mêmes circonstances, ont fait chuter le marché automobile chinois de 80% il y a quelques mois.
« L’amplification de l’épidémie va peser très lourdement sur la production et le marché automobile », a averti la Plateforme automobile (PFA) qui regroupe les principales entreprises du secteur en France, appelant à « anticiper dès maintenant, un plan de relance pour la sortie de crise ».