L’équipementier télécoms prévoit de supprimer 4 500 à 5 800 emplois dans le monde, soit 7% à 9% de son effectif mondial.
Les grands groupes européens de télécoms vont décidément mal. Confronté à des difficultés, l’équipementier télécoms Nokia Siemens Networks, vient d’annoncer un plan de suppression d’emplois affectant 4 500 à 5 800 personnes dans le monde, soit 7% à 9% de son effectif mondial. Il n’a pour l’instant pas indiqué quels pays seraient visés.
Face à de lourdes pertes depuis plusieurs trimestres qui ont des répercussions sur leurs maisons mères, poussant notamment Nokia dans le rouge au troisième trimestre pour la première fois de la décennie, le spécialiste des infrastructures de réseaux souhaite réduire ses coûts annuels de 500 millions d’euros d’ici à 2011.
Le secteur comprend déjà plusieurs autres acteurs en difficulté, comme le canadien Nortel ou le franco-américain Alcatel-Lucent et a vu apparaître depuis quelques années de nouveaux concurrents de taille comme le chinois Huawei.
Par ailleurs, la crise a accentué la pression sur les prix, dans un contexte de baisse de la demande.