Le chiffre d’affaires de cette sous-traitance a représenté 7551,12 millions d’euros, l’an passé, selon une étude de Daniel Coué, réalisée pour le compte de Global Industrie. Ces données ne concernent toutefois que les entreprises de plus de 20 personnes. Au sein de cette activité, l’assemblage de cartes électroniques a généré 2018,17 millions d’euros (+4,66% par rapport à 2016).

En France, en 2017, le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises de plus de 20 personnes de la sous-traitance industrielle a progressé de 4,73% par rapport à 2016, à 60,261 milliards d’euros, selon une étude menée par Daniel Coué pour le compte du salon Global Industrie. En volume, la progression n’est que de 3,55%. La différence est liée à une augmentation moyenne des prix de 0,94% en 2017.

En ce qui concerne la sous-traitance française en électronique (assemblage de cartes électroniques, d’une part, et activités autres de sous-traitance en électronique et électrotechnique, d’autre part), en 2017, le chiffre d’affaires a progressé de 4,77% par rapport à 2016, à 7551,12 millions d’euros.

L’assemblage de cartes électroniques a réalisé un chiffre d’affaires de 2018,17 millions d’euros en progression de 4,66% par rapport à 2016. La progression en volume de cette activité a été 4,37% alors que le prix moyen des matériels produits a reculé de 0,41%.

Quant aux activités autres de sous-traitance en électronique et électrotechnique, elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 5532,95 millions d’euros, montant en hausse de 4,81% par rapport à 2016. La progression en volume a été 5,18% alors que le prix moyen des matériels produits a reculé de 0,28%.

Les baisses de prix constatées en 2017 sont révélatrices d’une pression continue des clients sur les prix. Ce alors que la pénurie de composants, qui s’est installée depuis le premier trimestre de 2017, s’est accompagnée de hausses de prix de ces composants…

+8,48% pour les ventes de la sous-traitance industrielle française à destination des matériels électroniques

L’an passé, certains secteurs ont été davantage demandeurs auprès de la sous-traitance industrielle de l’Hexagone qu’en 2016 : notamment les matériels de bâtiments et de travaux publics (+29,14% pour les achats aux sous-traitants en 2017), les matériels électroniques (+8,48%), l’automobile et les poids lourds (+5,5%), les machines agricoles (+4,74%) et l’ensemble aérospatial et armement (+4,58%).

Par contre, d’autres domaines ont affiché une moins grande dynamique de demande : les équipements domestiques et électroportatifs (+2,60%), les équipements industriels (+2,41%), l’énergie (+0,62%), les constructions électriques (-1,42%) et le ferroviaire (-2,44%).

L’an passé, la répartition des ventes de la sous-traitance industrielle de France selon les domaines susnommés a été la suivante : 31,9% pour l’automobile et les transports routiers, 20,9% pour l’aérospatial et armement, 12% pour les constructions électriques et électroniques, 8,3% pour l’ensemble des matériels ferroviaires, agricoles et de travaux publics, 7,3% pour les équipements industriels, 4,3% pour l’énergie et 3,3% pour les équipements domestiques et les matériels électroportatifs.