Le marché français de l’e-santé devrait progresser de 4% à 7% en moyenne par an à l’horizon 2017, selon la société d’études Xerfi-Precepta.
Estimé à 2,4 milliards d’euros en 2012, le marché français de l’e-santé devrait progresser de 4% à 7% en moyenne par an à l’horizon 2017, selon la société d’études Xerfi-Precepta.
L’e-santé permet de répondre à plusieurs problématiques de la société française telles que le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques ou encore la pénurie localisée de médecins.
L’environnement des marchés de l’e-santé est de plus en plus favorable, notamment grâce à l’action bénéfique des pouvoirs publics, souligne l’étude. L’e-santé bénéficie également d’un environnement technologique toujours plus mature et innovant avec l’émergence de nouveaux modèles de services (“SaaS”, Software as a Service) et de solutions économiques répondant à des besoins accrus de réactivité et de réduction des coûts.
Toutefois, le manque de visibilité sur le segment de la télémédecine, voire celui de la télésanté, et de transparence sur le segment des systèmes d’information hospitaliers constitue un frein important au développement du marché de l’e-santé. L’absence de modèle organisationnel, juridique et économique dans la télésanté dans son ensemble ainsi que l’instabilité ou l’absence de modalités de valorisation des prestations de télémédecine sont propres à dissuader les investisseurs privés à s’engager davantage.