Victime de la crise, la sous-traitance scandinave a vu son chiffre d’affaires reculer. Mais elle est demeurée globalement bénéficiaire, bien que de forts écarts apparaissent entre les différents acteurs.

En 2009, à cause de la crise, le chiffre d’affaires de la sous-traitance scandinave (Kitron, Note, PartnerTech et Scanfil) a chuté de 17,5 % par rapport à 2008, à 759  millions d’euros. Mais elle est globalement demeurée bénéficiaire. Elle a aussi continué à augmenter son potentiel productif dans les pays à faible coût de main d’œuvre.

Le suédois PartnerTech, numéro un de la sous-traitance scandinave en 2009, a notamment prévu d’ouvrir, cette année, une usine en Pologne. L’an passé, son chiffre d’affaires a baissé de 15 %, à 221 millions d’euros, et il a enregistré une perte d’exploitation de 0,36  million d’euros contre un bénéfice de 2,9  millions en 2008.

Numéro deux, le norvégien Kitron a publié un chiffre d’affaires 2009 de 217 millions d’euros, en baisse de 18 % par rapport à 2008, et un bénéfice d’exploitation de 8 millions d’euros contre un bénéfice de 20,1 millions en 2008. L’usine chinoise de la société, en construction l’an passé, devrait démarrer sa production à la mi-2010.

Troisième du classement, le finlandais Scanfil a vu ses ventes reculer de 9,8 %, à 197,3 millions d’euros, alors que son bénéfice d’exploitation est demeuré élevé (16 millions d’euros contre 21 millions en 2008). Les sites chinois ont généré 45 % de son chiffre d’affaires l’an passé contre 37 % en 2008. Et fin 2009, 56 % de ses effectifs (2061 personnes) étaient basés dans l’Empire du Milieu contre 51 % fin 2008. Pour son premier trimestre 2010, Scanfil vient d’annoncer des ventes en recul séquentiel de 16 %, à 40,5 millions d’euros.

Le suédois Note a accusé, pour sa part, une chute de 30 % de son chiffre d’affaires 2009, à 123,5 millions d’euros. Il a enregistré une perte d’exploitation de 9,3 millions d’euros contre une perte de 0,4  million en 2008. L’an passé, Note a restructuré et diminué de 41 % ses effectifs en Suède. Il a en revanche augmenté son activité dans les pays à faible coût de main d’œuvre.