Ce marché a atteint 2,3 milliards d’euros, selon DMASS. Pour la totalité de 2018, le marché européen de la distribution de semi-conducteurs industriels a progressé de 8,2% par rapport à 2017 à 9,2 milliards d’euros.
Au 4è trimestre 2018, le marché européen de la distribution de semi-conducteurs industriels (hors composants pour PC) a progressé de 14,2% par rapport au 4è trimestre 2017, à 2,3 milliards d’euros, selon DMASS (Distributors and Manufacturers Association of Semiconductor Specialists). Cet organisme représente quelque 80 à 85% du DTAM (Distribution Total Available Market) européen du semi-conducteur.
Pour la totalité de 2018, le marché européen de la distribution de semi-conducteurs industriel a progressé de 8,2% par rapport à 2017 à 9,2 milliards d’euros. « 9,2 milliards d’euros est le montant le plus élevé jamais rapporté en Europe pour la distribution de semi-conducteurs industriels », s’est exclamé Georg Steinberger, le président de DMASS. En dollars, la progression de 2018 atteint 13,1%.
+40% pour la Suède au 4ème trimestre 2018
L’analyse par régions des résultats du 4è trimestre 2018 révèle des croissances importantes pour les pays nordiques (+27% à 234 millions d’euros) – notamment pour la Suède (+40%) – ainsi que pour le Royaume-Uni (+21,7% à 173M€). Ont aussi enregistré des progressions appréciables : les pays d’Europe de l’Est (+18,1% à 374M€), la Russie, la péninsule ibérique (Espagne et Portugal) et les pays du Benelux. Suivent : la France (+11,1% à 160M€), l’Allemagne (+10,3% à 662M€) et l’Italie (+8,5% à 183M€).
Au plan des produits, au 4ème trimestre 2018, DMASS indique que « la plupart des technologies ont affiché des croissances à deux chiffres, sauf l’optoélectronique et les micros MOS ».
Seulement +1,1% pour l’’optoélectronique en 2018
L’analyse par gammes de produits pour l’ensemble de 2018 montre que les discrets ont progressé de 21,5% par rapport à 2017 à 552M€. Ils sont suivis par les discrets de puissance (+15,3% à 972M€), les capteurs et actuateurs (+14,5% à 226M€), la logique standard (+13,4% à 157M€), les mémoires (+9,6% à 774M€), les réseaux logiques programmables (+7,5% à 611M€), l’analogique (+6,8% à 2,7 milliards d’euros), les autres logiques (ASSP ; +6,7% à 479M€), l’ensemble micro MOS qui inclut les processeurs et les DSP (+5,7% à 1,87 milliard d’euros) et l’optoélectronique (+1,1% à 853M€). Concernant l’optoélectronique, M. Steinberger remarque que : « les LED ont souffert d’une faiblesse de la demande de la part de l’automobile ».