Les secteurs d’application les plus représentatifs du marché OEM sont les puces pour encarteurs (31,4%), l’automobile (23,8%) et les secteurs industriel et militaire/aéronautique (15%).
Le marché français des semi-conducteurs, établi à partir des facturations OEM des membres du Club Semi-conducteurs du Sitelesc (circuits intégrés et semi-conducteurs discrets) et des facturations du réseau de distribution français, affiche une hausse de 13,6% en euros au premier trimestre 2013, par rapport au trimestre précédent. A noter cependant que les résultats de ce premier trimestre 2013 sont quasiment identiques à ceux du quatrième trimestre 2012.
Ce résultat provient, en ce qui concerne l’OEM, d’une augmentation des ventes de circuits intégrés (+18,5%) alors que les ventes de semi-conducteurs discrets, composants optoélectroniques et capteurs régressent (-16,6%).
La répartition des ventes en France entre les deux canaux de vente, OEM et distribution, est respectivement de 75,1% et 24,9% et l’analyse montre que le marché OEM et de la distribution ont tous deux augmenté, respectivement de 12,3% et 17,6% par rapport au trimestre précédent.
Les secteurs d’application les plus représentatifs du marché OEM sont les puces pour encarteurs (31,4%), l’automobile (23,8%) et les secteurs industriel et militaire/aéronautique (15%).
L’analyse par lignes de produits, exprimées en parts de marché, montre que les circuits intégrés MOS Micro sont majoritaires (44,8%), suivis par les circuits logiques (16,4%) et les circuits analogiques (15,9%).
La répartition par segments de marché souligne une forte croissance du secteur des puces pour encarteurs (+65,9%), tirant en grande partie la progression globale enregistrée pour ce premier trimestre 2013. La performance sur ce segment confirme la demande soutenue de puces pour les marchés de l’identification, de la carte bancaire et des applications mobiles (tablettes 3G et smartphones).
Le segment automobile affiche une stabilité, voire une légère croissance par rapport au trimestre précédent (+3,6%), et ce, grâce à la pervasion croissante des équipements électroniques dans les véhicules qui compense la baisse de la production. Le secteur industriel-militaire-aéronautique est en retrait sur ce trimestre (-20,2%). Quant à la distribution, après un décrochage en fin d’année 2012, elle retrouve le niveau moyen des trois premiers trimestres de l’année précédente (+17,6% au premier trimestre 2013 par rapport au quatrième trimestre 2012).