element14 a annoncé la disponibilité mondiale de deux nouvelles cartes de développement BeagleBoard : BeagleConnect Freedom et BeaglePlay.
Ce dernier est un ordinateur monocarte (SBC) open source qui simplifie l’ajout de capteurs, d’actionneurs, d’indicateurs, d’interfaces humaines et de connectivité à un système embarqué. Les interfaces et la puissance de traitement de BeaglePlay le rendent idéal pour prendre en charge une variété de systèmes. Pourvu d’un processeur quadricœur 64 bits, il dispose d’une connectivité filaire et sans fil intégrée, y compris des options Ethernet à paire unique et sans fil sub-GHz, lui permettant de se connecter à un large choix de capteurs et de systèmes de prototypage avec des milliers d’options. Selon element14, il convient tout particulièrement aux premiers utilisateurs qui souhaitent une expérience Linux simplifiée, qu’ils peuvent étendre sans savoir lire les schémas. Les applications de BeaglePlay se retrouvent notamment dans l’automatisation de la vente au détail et des points de vente, l’analyse de la vision, les équipements médicaux, les bâtiments intelligents et l’edge AI (intelligence artificielle).
Pour sa part, la plateforme sans fil BeagleConnect Freedom est construite autour d’un microcontrôleur TI CC1352P7, qui prend en charge à la fois les protocoles sans fil 2,4GHz et sub-1 GHz à longue portée et basse consommation. Selon element14, BeagleConnect Freedom normalise le processus de prototypage rapide en supprimant le besoin pour les utilisateurs de développer du code de microcontrôleur ou d’utiliser des pilotes spécifiques. Avec les pilotes de noyau hébergés par BeaglePlay et le code de support collaboratif, il n’est pas utile de copier et coller des exemples d’interface de capteur. « Le noyau Linux possède l’intelligence nécessaire pour interagir avec divers périphériques externes, de sorte que les utilisateurs n’ont pas besoin de s’appuyer sur de vastes bibliothèques de code de microcontrôleur. Les utilisateurs peuvent intégrer un grand nombre d’appareils sans écrire de code, et même le code d’automatisation requis peut être simple ».