Quandela, jeune pousse française spécialisée dans le développement de qubits à base de photons, a annoncé réduire par un facteur de 100 000 le nombre de composants nécessaires pour effectuer des calculs quantiques. Actuellement, les entreprises qui développent des qubits se concentrent sur la mise au point d’une informatique quantique tolérante aux fautes – sans erreurs. Dans le cas de la photonique, la perte de photons est la principale source d’erreur. La haute performance de ces calculateurs quantiques implique donc une transmission optique élevée des composants, c'est-à-dire un flux de photons important à travers tous les composants. L’approche purement photonique nécessiterait environ un million de composants pour générer un qubit logique, d’après Quandela. Or, la jeune pousse propose une technologie qui n’en utiliserait que 12. Moins de composants implique une plus grande transmission optique pour manipuler et corriger un grand nombre des qubits. La technologie développée par Quandela se base sur des émetteurs quantiques semi-conducteurs permettant de générer des qubits photoniques, mais ces émetteurs sont aussi utilisés comme des qubits (via l’exploitation du spin d’un électron). « Notre approche hybride unique démontre que Quandela est en mesure d'accélérer significativement le passage à l'échelle des ordinateurs quantiques, un enjeu crucial pour l'ensemble de l'industrie », a déclaré Niccolo Somaschi, cofondateur de la start-up.
Quandela annonce une avancée majeure pour l’informatique quantique photonique
