Microsoft a récemment mis en avant sa puce quantique Majorana 1. Elle est nommée ainsi d’après le physicien Ettore Majorana qui a théorisé l’existence des particules de Majorana (des particules qui sont leurs propres antiparticules). Et c’est bien de cela qu’il s’agit : le géant de la tech affirme, dans un article publié dans la revue Nature, avoir réussi à créer des particules de Majorana, qui possèdent des propriétés intéressantes pour l’informatique quantique, notamment car elles seraient plus fiables que les qubits actuels. Pour cela, l’Américain a développé un nouveau type de matériau semi-conducteur constitué d’arséniure d’indium et d’aluminium qu’il appelle topoconducteur. « Grâce à cette nouvelle architecture, le processeur Majorana 1 ouvre une voie claire pour intégrer un million de qubits sur une seule puce tenant dans la paume de la main », affirme Microsoft. Ce chiffre d'un million de qubits n’est pas choisi au hasard. Il est souvent cité comme le seuil à atteindre pour que les ordinateurs quantiques puissent offrir de réelles solutions industrielles, ce que cherche à mettre en avant l’entreprise.
Microsoft annonce une nouvelle puce quantique
