Lancé au mois de juillet, le plan de sauvegarde d’Atos a été approuvé par les créanciers et les actionnaires de l’ex-fleuron de l’informatique. Pour rappel, Atos fait face à une dette colossale de 4,8 milliards d’euros. Deux offres de reprise avaient été proposées : une par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky à travers son fonds EP Equity Investment, et l’autre par un consortium mené par Onepoint, premier actionnaire d’Atos. Ce dernier avait finalement fait marche arrière alors que l’offre de Daniel Kretinsky avait été refusée par les créanciers. Finalement, les banques et les fonds auprès desquels Atos est endetté reprennent l’entreprise. Le plan de sauvegarde implique une restructuration estimée à 1,75Md€. L’accord comprend aussi une augmentation de capital de 233 millions d’euros et une réduction de la dette d’environ 3Md€. Atos va aussi vendre ses activités stratégiques à l’Etat français pour 700M€. Il s’agit notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire française, de contrats avec l’armée française et d’outils de cybersécurité.
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