L’ex-fleuron de l’informatique a décidé d’avancer avec la proposition de restructuration financière soumise par le consortium Onepoint, composé de l’entreprise de David Layani, Butler Industries, Econocom et un groupe de créanciers. Le conseil d’administration d’Atos a jugé que cette proposition était « la mieux orientée en matière d’intérêt social d’Atos, y compris de ses salariés et clients ». En plus de cette offre, Atos avait reçu une proposition du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. La solution de Onepoint « nous donne un chemin clair pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière d’ici juillet », a déclaré Jean-Pierre Mustier, le président du conseil d’administration d’Atos. Concrètement, elle propose l’apport de 1,5 milliard d’euros sous forme de dette et de 250 millions d’euros de nouveaux fonds propres (175M€ du consortium Onepoint et 75M€ des créanciers). La proposition de Onepoint comprend aussi la conversion de 2,9Md€ de dette en fonds propres. La restructuration financière envisagée entraînera aussi « une dilution massive » pour les actionnaires existants d’Atos, qui détiendraient moins de 0,1% du capital social, a aussi écrit le groupe dans un communiqué.