Généralement, la gestion de batterie ou BMS (battery management solution) s’effectue au niveau d’un pack de cellules et de manière filaire. De lourds harnais de connecteurs sont installés à la main pour relier les capteurs positionnés sur chaque pack à un contrôle central qui réceptionne les informations et peut ainsi modifier les paramètres de charge et de décharge de chaque cellule. Des versions sans fil sont actuellement en cours de développement, mais généralement au niveau du pack de cellules. L’Ecossais Dukosi, lui, entend accoler un capteur individuel sur chaque cellule. Référencé DK8102, ce circuit mesure en continu les paramètres de la cellule, notamment sa tension, son courant et sa température. Il est associé sur la cellule à une antenne en champ proche, et communique avec le contrôleur principal DK8202 situé sur la carte BMS principale par l’intermédiaire d’un protocole radiofréquences propriétaire baptisé C-SynQ.
L’autre avantage du DK8102 est d’instaurer ce que Dukosi nomme un passeport de cellule. Le circuit dispose d’un numéro d’identification unique, d’une mémoire contenant par exemple la date de production et la chimie de la cellule, et d’un mécanisme d’enregistrement d’événements qui se déclenche dès son installation sur la cellule. Il fournit ainsi des informations essentielles concernant le stockage et le transport de la cellule, son utilisation, ses performances et sa capacité résiduelle ; autant de données précieuses pour l’authentification, l’utilisation, la réutilisation et le recyclage de la cellule.