Au travers de son fonds de capital-risque Stellantis Ventures, le constructeur automobile investit dans Tiamat, une start-up française qui développe et commercialise des batteries sodium-ion. Cette nouvelle technologie a pour avantage d’être moins chère que son équivalent lithium-ion. De plus, le sodium est plus abondant ce qui résoudrait les problèmes de souveraineté liés au lithium, et les batteries sodium-ion offriraient une capacité de recharge plus rapide. Cependant, les batteries sodium-ion ne sont pour l’instant pas capables de fournir autant d’énergie que les lithium-ion.
Tiamat est une spin-off du CNRS qui a été fondée en 2017 à Amiens (Somme). Elle commercialise déjà une batterie sodium-ion incorporée dans des perceuses Dexter. Elle est actuellement en train de lever des fonds afin de lancer la construction d’une usine qui permettra de produire des batteries destinées aux outillages électriques et aux applications de stockage stationnaire. Le but est aussi de concevoir une deuxième génération de batteries qui réponde aux besoins des véhicules électriques.