Mercredi 23 mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonçait devant l’Assemblée nationale les entreprises françaises, dont Renault, restées en Russie, les accusant d’être les « sponsors de la machine de guerre russe ». Plus tard dans la journée, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a même appelé à un boycott du constructeur automobile français. Le soir même, le conseil d’administration de Renault s’est réuni et a choisi de suspendre les activités de son usine moscovite. L’entreprise a aussi indiqué dans un communiqué qu’elle « évalue les options possibles concernant sa participation dans Avtovaz », sa filiale russe. En conséquence, le groupe revoit ses perspectives financières à la baisse pour l’année 2022 avec notamment une marge opérationnelle ramenée à environ 3%, contre plus de 4% précédemment. En effet, avec 500000 voitures vendues par an, la Russie représentait le deuxième marché de Renault derrière la France.
Dans la même rubrique
Le 22/11/2024 à 8:26 par Frédéric Rémond
Déjà une seconde génération de capteurs 6 axes automobiles chez TDK
TDK en est déjà à sa deuxième génération de capteurs de mouvements sur six axes dévolus aux applications automobiles. Le…
Le 21/11/2024 à 10:32 par Alicia Aloisi
Ford annonce une réduction de 14 % de ses effectifs en Europe
Le constructeur automobile Ford a annoncé, mercredi 20 novembre, une vague de licenciement en Europe. Il prévoit de supprimer 14%…
Le 18/11/2024 à 10:24 par Alicia Aloisi
Le Cnes et la SNCF signent un accord sur l’utilisation du spatial dans le secteur ferroviaire
Le Cnes et la SNCF ont signé une nouvelle convention cadre de coopération pour développer et promouvoir l’utilisation du spatial…
Le 14/11/2024 à 8:21 par Frédéric Rémond
Automobile : Renesas ne lésine pas sur les cœurs
Electronica a été l’occasion de présenter la nouvelle génération de processeurs automobiles du Japonais Renesas, les R-Car X5H, fabriqués en…