Pour l’ONG européenne Transport & Environnement (T&E), la réglementation n’est pas assez ambitieuse. En effet, si Diane Strauss, directrice France de T&E, reconnaît que « l’essor des véhicules électriques a été encouragé par la réglementation européenne sur les véhicules propres », la flexibilité de cette réglementation affaiblirait son impact. D’après l’association, 840 000 véhicules électriques supplémentaires auraient pu être vendus rien qu’en 2021.
T&E dénonce notamment que chez JLR (Jaguar Land Rover), Volvo et Daimler, les voitures à essence et diesel sont en fait plus polluantes qu’il y a cinq ans. De plus, les constructeurs profiteraient des ventes d’hybrides rechargeables qui sont considérés comme des véhicules peu émetteurs par la réglementation. Or, pour T&E, ce n’est pas le cas : « Les constructeurs français se reposent particulièrement sur la production d’hybrides rechargeables, dont on sait maintenant qu’ils sont très émetteurs en CO2 » assène Diane Strauss.