Le projet de nouvelle charte fixe deux niveaux de champs maximaux à ne pas dépasser dans les lieux de vie fermés (appartement, bureaux,…) : 5 V/m et 7 V/m, selon que la 4G est absente ou présente.
Réunis le 18 septembre dernier, la ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free Mobile, ont trouvé un terrain d’entente sur un ensemble de dispositions incluant notamment le déploiement de la 4G à Paris. Un projet de charte, qui sera soumis au Conseil de Paris les 15 et 16 octobre, prévoit “l’implantation de nouvelles antennes relais pour répondre aux besoins des usagers, le déploiement des antennes du 4ème opérateur [Free Mobile, ndlr], le déploiement de la 4G pour le très haut débit mobile et la modification d’antennes existantes”.
A cet effet, le projet de nouvelle charte fixe deux niveaux de champs maximaux à ne pas dépasser dans les lieux de vie fermés (appartement, bureaux,…) : 5 V/m et 7 V/m, selon que la 4G est absente ou présente. Il abandonne le mode de calcul parisien d’un niveau d’exposition moyenné sur 3 points et sur 24 h, qui était en vigueur depuis la première charte signée en 2003, et adopte le protocole de mesure de l’Agence Nationale des Fréquences.
Un bilan annuel du déploiement de la 4G et de son impact sur l’exposition aux ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile dans les lieux de vie fermés sera effectué conjointement par la ville et les opérateurs. Il pourra conduire à une révision du niveau de champ maximal appliqué à la 4G.
Il est également prévu la réalisation, chaque année, d’une campagne de 400 mesures dans les établissements particuliers (crèches, écoles, établissements de soins…). Cette disposition permettra à chacun de ces 1 200 établissements situés dans Paris de faire l’objet d’au moins une mesure de l’exposition tous les 3 ans.