Le gouvernement a annoncé qu’il renonçait à réserver des fréquences pour la diffusion en numérique des programmes de Radio France et RFI (Radio France internationale) et l’on connaît depuis longtemps l’opposition des grands groupes privés à s’engager sur la voie de la RNT.
Le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) procèdera dans le courant du mois de septembre à la sélection des radios candidates la RNT (Radio numérique terrestre) dans les zones de Paris, Marseille et Nice.
Par ailleurs, le gouvernement a donné un avis favorable à la demande du CSA d’autoriser la norme de diffusion DAB+, qui peut permettre de réduire les coûts de diffusion en RNT et qui coexistera donc avec le T-DMB.
“A l’heure où la RNT recueille ses premiers résultats en Allemagne et en Suisse, le CSA espère que l’ensemble des acteurs radiophoniques saura se rassembler autour de l’indispensable numérisation de la radio”, déclare le CSA dans un communiqué.
Cela ressemble pourtant, pour l’instant, à un voeu pieux. En effet, le gouvernement a annoncé qu’il renonçait à réserver des fréquences pour la diffusion en numérique des programmes de Radio France et RFI (Radio France internationale) sur les zones de Paris, Marseille et Nice dans le cadre de la radio numérique terrestre (RNT). Et l’on connaît depuis longtemps l’opposition des grands groupes privés (Lagardère, RTL, NRJ et NextRadioTV) à s’engager sur la voie de la RNT, non seulement pour des raisons de coût, mais aussi parce qu’il leur faudra partager les recettes publicitaires déjà en déclin sur le secteur des médias radios.
La RNT ne se fera donc, dans un premier temps, qu’avec les radios “indépendantes” qui voient dans la RNT la possibilité d’élargir, à terme, leur audience à l’ensemble du territoire national.