Le recul séquentiel est donc minime. Et comparé au deuxième trimestre 2011, les ventes du deuxième trimestre 2012 ont progressé de presque 9%. Il n’empêche que les sous-traitants de l’Hexagone se disent inquiets du ralentissement de l’activité et prévoient un deuxième semestre difficile.
Au deuxième trimestre 2012, le chiffre d’affaires de la sous-traitance électronique de l’Hexagone a reculé de 0,55 % par rapport au premier trimestre 2012 et a progressé de presque 9 % par rapport au deuxième trimestre 2011, selon le Snese, le syndicat de la profession.
Celui-ci rappelle que les ventes de la sous-traitance française ont crû de 7,9 % en 2011.
Au 2è trimestre 2012, ce sont les ventes des entreprises de moins de 100 personnes qui ont affiché la plus forte décroissance séquentielle (-2,34 %).
Le chiffre d’affaires des entreprises s’appuyant sur 100 à 350 employés a, quant à lui, affiché une croissance séquentielle de 4,66 %.
Quant aux ventes des sociétés de plus de 350 salariés, elles ont augmenté séquentiellement d’un petit 0,35 %.
Au cours du 2è trimestre 2012, l’effectif de la profession a diminué de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2012 et de 5,1 % par rapport au 2è trimestre 2011.
Malgré ces résultats certes moyens mais pas catastrophiques, la profession est inquiète comme en témoigne la faible valeur de l’indice de confiance: 5 sur 10 au 2è trimestre 2012 contre 5,06 au premier trimestre 2012 et 5,2 au 4è trimestre 2011.
Le Snese annonce que les sous-traitants “font profil bas dans la crainte d’une nouvelle crise multiforme” annoncée par “l’attentisme des clients, la pression sur les prix, l’allongement des délais de paiement, la frilosité des banques et les tensions persistantes sur les fournitures de composants“.
Les adhérents font, quant à eux, état d’un ralentissement de l’activité qui augure d’un piètre second semestre, de retards de paiement ainsi que d’un manque total de visibilité.
Le seul point positif est qu’ils indiquent des commandes en provenance du ferroviaire.