Selon le quotidien “les Echos”, le gouvernement aurait décidé de ne pas préempter de fréquences pour Radio France dans le cadre des appels à candidatures pour les villes de Paris, Marseille et Nice. Cette absence mettrait en péril la RNT.
Selon le quotidien économique “les Echos”, le gouvernement aurait décidé de ne pas préempter de fréquences pour Radio France dans le cadre des appels à candidatures pour les villes de Paris, Marseille et Nice, qui viennent d’être relancés par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Cela signifierait que le groupe audiovisuel public ne sera pas présent sur la RNT, pas plus que les grands groupes privés (Lagardère, RTL, NRJ et NextRadioTV) qui militent contre cette relance. Seules les radios indépendantes restent intéressées.
Malgré l’opposition des grands réseaux, le CSA avait décidé à lancer coûte que coûte la RNT. “Mais sans Radio France, toute relance de la RNT est impossible. La RNT est en état de mort clinique”, estime un observateur, cité par “Les Echos”.
Reste à savoir ce que va faire à présent le CSA : maintenir les appels à candidatures, ou les déclarer infructueux compte tenu de l’absence d’un acteur de poids, se demande le quotidien.