Des puces défaillantes pourraient équiper des smartphones d’entrée de gamme

Le 29/06/2012 à 23:26 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Un chercheur de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) a affirmé que l’intégration de puces comportant des défauts dans des dispositifs portables n’altérait pas de manière drastique le débit des données ou les performances générales.

Lors de la Design Automation Conference (DAC), qui s’est tenue début juin à San Francisco, un chercheur de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) a affirmé que l’intégration de puces comportant des défauts dans des dispositifs portables n’altérait pas de manière drastique le débit des données ou les performances générales, rapporte l’Agence de presse Mediacom.

Mieux encore : cela permettrait aux appareils de fonctionner plus longtemps, avec une même charge de batterie. Selon le chercheur, il serait possible de récupérer et d’intégrer les puces disfonctionnelles dans les dispositifs portables, évitant ainsi qu’elles ne finissent à la poubelle.

Le fait de renoncer à développer des téléphones composés de circuits efficaces à 100 % ouvre la porte à la fabrication de téléphones “hybrides” meilleur marché et moins gourmands en énergie. “On pourrait même imaginer des appareils moins chers composés uniquement de puces défaillantes, pour autant que l’on accepte que les performances générales soient légèrement réduites”, ajoute le chercheur.

Copy link
Powered by Social Snap