La direction a informé le personnel de l’usine que l’activité se poursuivrait jusqu’au 10 août pour répondre à de nouvelles commandes pour l’industrie automobile, ajoutant qu’un nouveau report de fermeture après cette date paraît totalement exclu.
Les salariés de l’usine de l’usine de Freescale, à Toulouse, viennent d’apprendre que la fermeture du site, prévue en juin, était à nouveau reportée jusqu’au 10 août. “La direction a informé le personnel au cours d’un comité d’entreprise que l’activité se poursuivrait jusqu’à cette date pour répondre à de nouvelles commandes pour l’industrie automobile”, a indiqué Eric Hirson, délégué sundical de l’usine. Ce dernier a rappelé que c’est le cinquième report annoncé par la direction et qu’il constitue, selon lui, “une preuve que la fermeture de l’usine est injustifiée”. En 2009, le site de Toulouse a réalisé 39 millions d’euros de bénéfices, 19 en 2010 et 17 en 2011, indique l’intersyndicale de Freescale Toulouse.
Mais la direction n’est pas de cet avis. Un nouveau report de fermeture après le 10 août “paraît totalement exclu”, a souligné le directeur général, Denis Blanc, précisant que “l’usine ne devrait plus tourner à cette date, qu’à 15 ou 20% maximum de sa capacité”. Celle-ci emploie 580 personnes selon les syndicats, et environ 500 salariés selon la direction, et à peu près autant d’intérimaires.
Denis Blanc a justifié la fermeture du site de production toulousain par le fait qu’elle produit “des composants automobiles en fin de vie en petits volumes”.
Freescale a annoncé, dès avril 2009, la fermeture de ce site qui employait alors 821 salariés. Le géant américain maintient en revanche son activité de R&D toulousaine, qui emploie environ 500 personnes et qui continue à recruter, selon Senis Blanc.