Le groupe a vu son bénéfice net réduit de 32,3% à 82,9 milliards de yens (800 millions d’euros) et son chiffre d’affaires réduit de 6% à 1 190,9 milliards de yens (11 milliards d’euros).
Kyocera n’échappe pas aux difficultés qui touchent l’électronique japonaise. Le fabricant, qui produit, entre autres, des composants passifs, des téléphones mobiles et des systèmes photovoltaïques, vient en effet d’annoncer une chute d’un tiers de ses bénéfices en 2011-2012 à cause de ventes décevantes et du yen fort, mais espère rebondir grâce au soutien public nippon à l’énergie solaire.
Entre le 1er avril 2011 et le 31 mars 2012, le groupe a vu son bénéfice net réduit de 32,3% à 82,9 milliards de yens (800 millions d’euros), son bénéfice opérationnel amputé d’autant à 105,6 milliards de yens (1 milliard d’euros) et son chiffre d’affaires réduit de 6% à 1 190,9 milliards de yens (11 milliards d’euros).
Le Pdg, Tetsuo Kuba, a toutefois souligné que le groupe avait réalisé des acquisitions “afin de bâtir les fondements de la croissance future”. Le groupe a notamment acheté le fabricant de petits écrans LCD Optrex, estimant que la demande d’écrans de petites tailles, dont les modèles tactiles, allait continuer de croître pour les smartphones, les tablettes, l’électronique automobile et les applications industrielles.
Pour l’année en cours, le groupe table sur un rebond de la demande de composants électroniques, et mise sur la reprise des économies japonaise et américaine, ainsi que sur une croissance chinoise toujours solide. Il pense en outre développer son activité photovoltaïque, en raison de l’augmentation attendue des subventions gouvernementales au Japon dans le cadre d’une nouvelle loi sur les énergies renouvelables.
Kyocera vise une augmentation de 15% de son chiffre d’affaires pour l’exercice 2012-2013 (qui s’achèvera le 31 mars 2013), à 1 370 milliards de yens, de 32,6% de son bénéfice opérationnel, à 140 milliards de yens, et de 15,8% de son bénéfice net, à 96 milliards de yens.