Le regroupement régional d’entreprises Loire Electronic Applications Valley, que préside le Pdg du groupe Eolane, Paul Raguin, serait sur les rangs.
“Quatre entreprises ou groupements se sont manifestés pour des projets autonomes qui, pris séparément, ne permettent pas la reprise de toute l’unité”, a affirmé à l’AFP, Pierre Julien, le mandataire social chargé du dossier de l’usine Technicolor d’Angers.
Il cite notamment une société étrangère intéressée par le reconditionnement de décodeurs, un fabricant de cartes électroniques français et un projet d’atelier partagé de production via le regroupement régional d’entreprises Loire Electronic Applications Valley que préside le Pdg du groupe Eolane, Paul Raguin.
Une procédure de redressement judiciaire de l’usine d’Angers devrait être engagée d’ici le mois de juin car “cette solution faciliterait le travail de recherche de repreneurs”, explique un représentant du personnel de l’usine.
Pierre Julien, qui fait office depuis deux mois de président du conseil d’administration de la société Thomson Angers, a précisé que son idée était de marier plusieurs projets de reprise pour assurer la poursuite du maximum de contrats de travail.
Le directeur général du groupe Technicolor, Frédéric Rose, a révélé dans Le Figaro que l’usine d’Angers, dont la fermeture a été actée, perdait dix millions d’euros par an. “J’avais prévenu les pouvoirs publics que la baisse des droits de douane sur les décodeurs ruinerait la possibilité de les produire en France”, a-t-il ajouté.