Les incidents liés à la contrefaçon ont triplé au cours des deux dernières années. D’après une étude publiée par la société d’analyse IHS, les composants analogiques arrivent en tête des cas de circuits contrefaits en 2011 (25,2 %), devant les microprocesseurs (13,4 %), les mémoires (13,1 %), les circuits logiques programmables (8,3 %) et les transistors (7,6 %). Ces contrefaçons sont soit des composants copiés sur les originaux, soit des modèles qui n’ont pas réussi à passer les tests de qualification et qui ont tout de même été utilisés.
“De gros efforts ont été faits pour les composants destinés aux systèmes militaires, mais la majorité des cas reportés concerne en fait les circuits intégrés commerciaux“, explique Rory King, responsable supply chain chez IHS.