La Chine est aujourd’hui en situation de quasi-monopole avec un tiers (35 %) des réserves accessibles et 97 % du marché de ces minéraux indispensables à la fabrication de certains produits électroniques tels que les téléphones mobiles.
Face aux nouvelles restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares, les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne vient de porter plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
“Les restrictions imposées par la Chine sur les terres rares violent les règles du commerce international et doivent être supprimées. Ces mesures affectent nos producteurs et consommateurs au sein de l’Union européenne et dans le monde”, a estimé le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, dans un communiqué.
La Chine affirme de son côté que ses quotas sont “conformes aux règles de l’OMC” et visent à “protéger l’environnement et permettre un développement durable”, a assuré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin.
La Chine est aujourd’hui en situation de quasi-monopole avec un tiers (35 %) des réserves accessibles et 97 % du marché de ces minéraux indispensables à la fabrication de certains produits électroniques tels que les téléphones mobiles, ou encore les éoliennes ou les voitures électriques.
La Chine a fixé des quotas d’exportation pour 2012 à 30 000 tonnes, soit le même niveau qu’en 2011. Toutefois, l’an dernier, les exportations de terres rares ont à peine atteint la moitié du chiffre annoncé.
En février, le gouvernement chinois avait indiqué vouloir renforcer l’utilisation des terres rares dans sa propre industrie, selon un plan de développement présenté par le ministère chinois du Commerce.