Le fabricant japonais de mémoires Dram a pris cette décision afin de se mettre à l’abri de ses créanciers alors que son endettement s’élève à 448 milliards de yens (4,13 milliards d’euros). Il doit maintenant trouver un repreneur.
Après avoir tiré la sonnette d’alarme à la mi-février, Elpida Memory vient d’annoncer officiellement sa mise en faillite. Le dernier groupe japonais présent dans les mémoires Dram a pris cette décision afin de se mettre à l’abri de ses créanciers alors que son endettement s’élève à 448 milliards de yens (4,13 milliards d’euros). La société, née il y a douze ans de la fusion de plusieurs fabricants japonais de mémoires alors en difficulté, a été plombée par une chute des prix des Dram, l’environnement concurrentiel du marché ainsi que par les inondations en Thaïlande qui ont ralenti les prises de commandes.
Fin janvier, la presse japonaise avait rapporté qu’Elpida était entré en négociations en vue d’une fusion avec l’américain Micron Technology et le taiwanais Nanya Technology, mais les négociations n’ont pu aboutir à ce jour. En l’absence de plan de reprise, la société pourrait arrêter purement et simplement ses activités.
Elpida précise, dans un communiqué, qu’il va “procéder à des réorganisations internes afin de reconstruire son activité” et ainsi “partir sur de nouvelles bases”.