Pour General Motors, la voiture autonome pourrait devenir une réalité d’ici une dizaine d’années. L’utilisation du smartphone du conducteur pourrait être le support technique d’une telle innovation.
Après le métro autonome, la voiture autonome ! Mais cette dernière ne circulant pas sur des rails, cela nécessitera un équipement complexe mixant notamment des radars et des capteurs. Une mise en oeuvre sur laquelle cogitent actuellement les constructeurs automobiles et le géant de l’Internet Google dont on connaît l’appétit pour les projets futuristes.
Pour General Motors, la voiture autonome pourrait devenir une réalité d’ici une dizaine d’années. Le constructeur américain estime qu’il faudra procéder par étapes. L’automatisation va d’abord s’immiscer de manière ponctuelle lors de situations critiques, par l’intermédiaire de systèmes électroniques déjà existants mais plus perfectionnés, a expliqué Alan Taub, directeur adjoint du département R&D du constructeur américain lors de l’ITS World Congress, rapporte le site Internet spécialisé cartech.fr.
General Motors mise ensuite sur des systèmes de communication entre véhicules ou avec des infrastructures afin de franchir une nouvelle étape vers des systèmes plus autonomes. Les comportements des autres véhicules pourront être détectés à distance et la voiture pourra mieux anticiper les évènements dangereux.
Ford a une approche similaire et travaille sur l’utilisation du smartphone du conducteur comme support technique de ces dispositifs, ajoute le site d’informations cartech.fr.
General Motors s’est illustré au concours Drapa Challenge de véhicules sans pilote et autonomes en remportant l’édition 2007.
De son côté, Google explique sur son blog que ses voitures autonomes seront équipées de caméras vidéo, de radars et d’un capteur laser afin de voir le trafic et des cartes détaillées. Selon la société californienne, sa technologie du futur a le potentiel de réduire de moitié le nombre d’accidents de la route mortels grâce à une conduite plus sûre. Des tests avec techniciens à bord ont déjà eu lieu du côté de Mountain View afin de longer une partie de la côte californienne jusqu’à Santa Monica. Au total, ce sont plus de 225 000 km qui ont déjà été couverts dans le cadre de cette expérimentation. Pour le développement de cette technologie, Google a aussi fait appel à plusieurs ingénieurs ayant participé au Drapa Challenge.