Le remplacement des encres conductrices par des encres à nanoparticules métalliques n’a pas été un succès. NanoMarkets estime qu’en 2017, 93 % du marché des nanomatériaux métalliques s’appuieront sur des applications qui ont à peine fait leur apparition aujourd’hui.
Le marché des nanoparticules métalliques, qui sont, par exemple, incluses dans les encres et les pâtes conductrices, devrait atteindre 2 milliards de dollars en 2017, annonce la société d’études Nanomarkets dans un rapport intitulé «Nanometals in electronics and energy markets – 2012 and beyond».
De l’avis de Nanomarkets, bien qu’ayant produit un effort considérable pour conquérir le marché des encres conductrices, les nanomatériaux métalliques n’ont pas réussi à s’imposer dans ce domaine.
Aussi, la société d’études prévoit-elle pour ces nanomatériaux, le ciblage d’autres champs d’applications : disques mémoires optiques, catalyseurs pour les industries chimique et de l’énergie… Toutefois, la conquête de ces nouveaux territoires demanderait beaucoup d’énergie.
Si des efforts suffisants sont déployés par les fabricants, Nanomarkets anticipe qu’en 2017, 93 % du marché des nanomatériaux métalliques seront constitués par des applications seulement émergentes aujourd’hui.
En outre, actuellement, 85 % du marché des nanomatériaux métalliques proviennent des encres et des pâtes conductrices. Ce pourcentage tomberait à 54 % en 2017 dans le scénario Nanomarkets.
Et les trois grands gagnants seraient les nanoparticules de platine, de palladium et d’or. En particulier, le platine et le palladium seraient de plus en plus utilisés dans les capteurs et les catalyseurs chimiques.