Le constructeur américain Hewlett-Packard fait finalement marche arrière et annonce officiellement abandonner l’idée de mettre en vente sa division PC
A nouvelle présidente, nouvelle stratégie. A l’issue d’une étude sur le bien-fondé de se séparer de sa division PC, le constructeur américain Hewlett-Packard fait finalement marche arrière et annonce officiellement abandonner l’idée de mettre en vente cette division.
“Cette solution serait bien trop coûteuse“, estime la nouvelle présidente Meg Whitman, qui ajoute également que la société poursuivra la production de tablettes. Mais ces dernières seront basées sur le système d’exploitation Windows 8, ce qui signifie l’abandon de WebOS, racheté l’an passé à Palm.
Selon l’étude diligentée par HP, les synergies entre la division PC et le reste du groupe informatique permettent de dégager 1 milliard de dollars par an, alors que la scission engendrerait une dépense initiale de 1,5 milliard de dollars.
Face à l’incertitude quant à l’avenir de l’activité PC, des commandes s’étaient déjà reportées vers d’autres fabricants. Les effets de cette indécision stratégique devraient donc peser sur les résultats annuels de HP.