Le transceiver IO-Link gagne en compacité et en fonctionnalités

Le 26/10/2011 à 14:33 par Philippe Dumoulin

Avec le MAX14821 Maxim introduit un émetteur-récepteur conforme IO-Link permettant de communiquer avec les capteurs et actionneurs industriels. Sa faible empreinte (2,5 x 2,5 mm) se traduirait par un gain d’espace de 60 % sur la carte. Encapsulé dans un boîtier WLP de 2,5 mm de côté, le MAX14821 de Maxim peut être considéré comme étant le plus petit émetteur-récepteur IO-Link du marché.
Vis-à-vis des solutions concurrentes, la société estime ainsi à 60 % le gain d’espace obtenu sur la carte.
Optimisé pour les communications de point à point entre les contrôleurs industriels et les modules capteurs ou actionneurs, ce circuit est conforme aux spécifications de la couche physique IO-Link v.1.0 et v.1.1.
De ce fait, il supporte tous les débits de données du standard, soit 4,8 kbits/s (COM1), 38,4 kbits/s (COM2) et 230,4 kbits/s (COM3).

Le MAX14821 intègre deux régulateurs de tension linéaires (5 V et 3,3 V) et dispose d’entrées et de sorties numériques 24 V auxiliaires.
Des protections contre les courts-circuits, les inversions de polarité et les températures excessives sont également de mise. En outre, une détection des sous-tensions est effectuée au niveau des voies d’alimentation. La circuiterie de limitation des temps de montée des signaux a quant à elle pour effet de minimiser les problèmes d’IEM.
La configuration et la supervision du circuit s’effectuent par l’intermédiaire d’une interface SPI fonctionnant jusqu’à 12 MHz.

Le MAX14821 est opérationnel dans la gamme de température industrielle étendue -40°C à +85°C. Outre la version au format WLP, il est disponible dans un boîtier TQFN à 24 broches dont les dimensions sont de 4 x 4 mm. Dans un tel cas, son prix unitaire est de 3,25 $ par lot de 1000 pièces. Un kit d’évaluation est par ailleurs proposé.

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