”Il faut profiter du délai offert par le gouvernement pour trouver un chemin permettant de satisfaire à la fois les téléspectateurs, les éditeurs et les industriels”, souligne l’organisation professionnelle.
“Alors que le gouvernement vient de confirmer la généralisation de la haute définition et le passage au DVB-T2 à moyenne échance, il importe de nous y préparer dès à présent“, souligne le Simavelec, syndicat des industries des matériels audiovisuels. Aussi, il demande qu’une concertation rapide s’engage entre tous les partenaires afin de faire en sorte que les années à venir soient des années utiles de préparation.
Le DVB-T2 est une bonne technologie, car respectueuse de l’efficacité du spectre de fréquences –- denrée particulièrement rare et utile — et la norme de compression de l’image, le HEVC, est porteuse des mêmes promesses, explique le Simavelec.
“Il faut profiter du délai offert par le gouvernement pour trouver un chemin permettant de satisfaire à la fois les téléspectateurs, les éditeurs et les industriels“, souligne l’organisation professionnelle. Ce chemin devra mêler aspects techniques et amélioration du contenu et des services qui seront alors proposés. “Du point de vue des technologies, il pourrait se révéler pertinent de rendre concomitantes les trois évolutions nécessaires : arrêt du MPEG 2, intégration du DVB-T2, introduction du HEVC“, indique le syndicat.
Cette évolution nécessite auparavant d’avoir défini au mieux les caractéristiques du DVB-T2 et celles de l’HEVC (encore à stabiliser). En complément à ces réflexions technologiques, il est nécessaire de s’interroger sur les nouveaux contenus que cette amélioration spectrale permettrait de porter ; sans aucunement interférer avec les compétences du CSA, l’on ne pourra faire l’économie d’une réflexion sur les contenus de rupture que sont la 3D et la mobilité hertzienne gratuite.