Mis en orbite vendredi 21 octobre dernier, Galileo entrera en service opérationnel en 2014 et comptera, à terme, une trentaine d’unités en orbite.
Arianespace vient d’effectuer le premier tir d’une fusée russe Soyouz depuis la base de Kourou (Guyane) avec, à bord, les deux premiers satellites de la constellation Galileo, le GPS européen, qui entrera en service opérationnel en 2014 et comptera, à terme, une trentaine d’unités en orbite. Ce lancement devait initialement avoir lieu jeudi 20 octobre, mais il a été reporté de 24 heures en raison d’une anomalie pendant le chargement en carburant, a annoncé Arianespace. Le lendemain, le vendredi 21, la mise en orbite s’est déroulée sans encombre. Cet événement est la concrétisation du programme du conseil de l’Agence spatiale européenne (Esa) décidé en décembre 2004.
À côté d’un signal Galileo gratuit, il y aura des accès payants avec des niveaux de qualité supérieurs. Cela pourrait, par exemple, favoriser le développement de la navigation par satellite dans le transport aérien, notamment en Europe où l’on a une très grande densité d’aéroports et de trafic. Avec un signal plus puissant et bien mieux sécurisé que le GPS, les avions pourront se localiser eux-mêmes les uns par rapport aux autres, avec un recours moindre aux contrôleurs aériens ; cela permettra de diminuer les écarts entre avions, d’où un trafic plus fluide, moins de retards, des économies substantielles de kérosène.