Ce test permet à des étudiants volontaires du programme Erasmus (programme d’échanges d’étudiants dans l’espace européen) de bénéficier de la mise à disposition sécurisée de leurs informations de santé à travers 9 pays européens.
L’Asip Santé a lancé en France, en juillet dernier, la première phase du projet européen d’interopérabilité des systèmes d’information de santé “european patients Smart Open Services” (epSOS), après l’autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), le 9 juin 2011.
Ce test grandeur nature permet en partculier à des étudiants volontaires du programme Erasmus (programme d’échanges d’étudiants dans l’espace européen) de bénéficier, depuis le mois dernier, de la mise à disposition sécurisée de leurs informations de santé à travers 9 pays européens.
Financé par la Commission européenne et les pays partenaires dont l’Asip Santé pour la France, le projet pilote epSOS vise à tester l’interopérabilité des systèmes d’information de santé à l’échelle européenne. En France, l’Asip Santé est chargée de mettre en œuvre cette opération pilote, dont l’analyse permettra de fournir de précieuses préconisations sur les échanges transfrontaliers de données de santé.
L’évaluation du service permettra de préciser les conditions fonctionnelles, juridiques et techniques de la mise en place du partage des données de santé entre professionnels de santé des pays européens.
6 pays, dans un nombre limité de sites, participent la première phase du projet : l’Autriche, la Grèce, l’Italie, la République Tchéque, la Slovaquie et la Suède. En France, le projet epSOS concerne le service d’accès à la synthèse médicale du patient (Patient Summary) par les professionnels de santé européens participants, et s’appuie pour ce faire sur le programme Erasmus. L’opération doit durer jusqu’en septembre 2012.