Un groupe d’experts de haut niveau créé par la Commission européenne a défini les lignes directrices à suivre pour donner à l’industrie européenne un avantage concurrentiel dans le développement des technologies industrielles du futur.
Un groupe d’experts de haut niveau créé par la Commission européenne a défini les lignes directrices à suivre pour donner à l’industrie européenne un avantage concurrentiel dans le développement des technologies industrielles du futur (TCG – Technologies Clés Génériques). Dans son rapport final, le groupe recommande en particulier que l’importance vitale des TCG soit prise en compte dans la structure et dans l’équilibre financier du prochain programme-cadre pour la recherche et l’innovation et dans les priorités de la future politique régionale de l’Union européenne.
Le vice-président de la Commission européenne, Antonio Tajani, a mis en garde sur le fait que l’industrie en Europe souffrirait de pertes de compétitivité si elle échouait à exploiter avec succès les six TCG (la micro- et la nanoélectronique, les matériaux avancés, la biotechnologie industrielle, la photonique, la nanotechnologie et les systèmes avancés de fabrication).
Des combinaisons de TCG sont intégrées au cœur des produits les plus avancés. Par exemple, une voiture électrique est une combinaison de matériaux avancés pour batteries, d’éléments microélectroniques pour composants électroniques de puissance dans le but de réduire le poids de la voiture, de photonique pour l’éclairage basse consommation, de biotechnologies industrielles pour les pneumatiques à faible frottement et enfin de systèmes avancés de fabrication pour produire des véhicules électriques à un coût compétitif. De même, un téléphone mobile comprend, entre autres, des puces microélectroniques pour télécommunications, une caméra et de l’optique, donc de la photonique, des matériaux avancés pour les écrans tactiles. Un récent instrument de dépistage de la grippe aviaire comprenait des étiquettes de biotechnologie, des puces microélectroniques, de la détection photonique basée sur le laser et des surfaces optimisées de nanotechnologie pour traitements fluidiques. Le groupe de haut niveau a été créé le 13 juillet 2010 par les vice-présidents Antonio Tajani et Neelie Kroes, et la commissaire Geoghegan-Quinn. Il s’est réuni à trois reprises depuis lors.
Un premier rapport intermédiaire avait été élaboré en février dernier et avait été cité dans un article de notre édition d’avril du magazine ElectroniqueS sous le titre “Les industriels plaident pour l’indépendance de l’Europe en microélectronique”.
Plus d’informations sont disponibles sur la page “Entreprise et Industrie” de la Commission européenne.