Google, eBay, Facebook, Apple, Amazon… Les principaux ténors de l’Internet s’intéressent de près aux services mobiles sans contact NFC. Google s’est par exemple allié pour l’occasion à MasterCard et Citibank ainsi qu’au français Ingenico.
Alors que le gouvernement français vient d’annoncer le lancement de l’appel à projets “déploiement de services mobiles sans contact NFC” (communications en champ proche), doté de 20 millions d’euros, les géants de l’Internet semblent décidés à investir ce marché, signe que ce dernier semble prêt à décoller.
Google s’est déclaré le premier, dès le 26 mai dernier, mais ses concurrents auront réagi presque instantanément. Dès le lendemain de l’annonce du “Google Wallet” (portefeuille Google), eBay a riposté. Il a affirmé que l’un de ses responsables chargés du développement des solutions de paiement mobile par téléphone NFC au sein de sa filiale de paiement en ligne Paypal, s’était fait débaucher “de façon irrégulière” par le géant de l’Internet. Et il a décidé d’engager des poursuites judiciaires à son encontre.
Apple, Amazon et Facebook sont également intéressés par la technologie NFC, car ils y voient un relais de croissance de grande ampleur. Selon certaines rumeurs, l’iPhone, déjà compatible avec le système Square qui permet d’encaisser des paiements par carte de crédit sur téléphone, pourrait être prochainement équipé de la technologie NFC. La puissance d’Apple dans la vente en ligne, via iTunes et l’App Store, pourrait lui donner un avantage.
Google, qui prévoit de lancer ses services NFC dès cet été à New-York et San Francisco, a aussi indéniablement de gros atouts : il se lance sur le marché, avec d’autres géants mondiaux : MasterCard et Citibank, côté banque, Ingenico pour les terminaux de paiement et Sprint comme opérateur télécoms. Il veut généraliser son service dans 20 villes américaines d’ici à la fin de l’année et négocierait déjà avec de grands opérateurs européens pour se lancer en Europe l’an prochain.