Une réflexion sur les normes alternatives à la norme T-DMB actuellement retenue pourrait être poursuivie aux niveaux national et européen, indique le CSA.
Suite au rapport sur l’avenir de la radio numérique terrestre (RNT) que David Kessler vient de remettre au Premier ministre, le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) estime que la RNT serait pour les opérateurs existants la seule possibilité d’accroître leur couverture de façon significative.
Le CSA rappelle d’ailleurs qu’il a autorisé, depuis 2009, plusieurs expérimentations de radio numérique terrestre, notamment à Paris, Lyon, Nantes et Rouen. Il tirera tous les enseignements de ces diffusions qui continuent aujourd’hui pour des radios publiques, commerciales et associatives. Il poursuivra, dans le cadre d’un observatoire permanent, les réflexions engagées par la mission sur le lancement de la RNT qu’il a mise en place en 2010 avec les pouvoirs publics et l’ensemble des professionnels.
Conscient des interrogations soulevées sur le modèle économique de la radio numérique, le CSA considère que des solutions, dont certaines sont déjà proposées par des éditeurs, pourraient y répondre.
Ainsi, selon le CSA, le coût du déploiement national de la RNT pour les stations diffusées également en grandes ondes et en ondes moyennes pourrait être en grande partie compensé par l’arrêt de ces modes de diffusion.
Une autre voie résiderait dans le choix d’une norme réduisant les coûts de diffusion. Une réflexion sur les normes alternatives à la norme T-DMB actuellement retenue pourrait être poursuivie aux niveaux national et européen, indique-t-il.
Enfin, pour le CSA, l’importance du nombre des récepteurs existants ne saurait être par elle-même un frein à la radio numérique, le renouvellement de ce parc pouvant se faire de manière naturelle sur plusieurs années.