IMI acquiert les sites Epiq de Bulgarie, du Mexique et de République Tchèque pour 43 millions d’euros

Le 05/05/2011 à 10:18 par Didier Girault

Le sous-traitant philippin se dote de têtes de pont en Europe et aux Etats-Unis. Epiq conserve ses usines de France, Allemagne, Belgique et Chine.

Des changements se font jour chez le sous-traitant belge Epiq spécialisé en électronique automobile. En effet, le groupe philippin de sous-traitance IMI (Integrated Microelectronics Inc.) vient de signer avec le belge un accord pour le rachat des usines de Bulgarie, du Mexique et de République Tchèque de ce dernier pour un montant de 43 millions d’euros.
Les sites Epiq concernés sont l’usine bulgare de Botevgrad (2 800 personnes) occupant une superficie de 28 900 m2, l’usine tchèque de Tremosna (150 employés) installée sur quelque 7 000 m2, et l’usine mexicaine de Jalisco (300 salariés, 18 000 m2).
Botevgrad et Jalisco sont certifiés TS16949 (automobile). Les trois unités cédées à IMI ont généré, l’an passé, un chiffre d’affaires de 90 M€ ainsi qu’un bénéfice net de 2 M€, précise Epiq.

Avec ces acquisitions, IMI, qui est spécialisé en automobile et industriel, se dote de bases productives proches de ses clients américains et européens.
En 2010, IMI a réalisé un chiffre d’affaires de 412,3 millions de dollars et un bénéfice net de 4,7 M$. Les six usines chinoises d’IMI ont généré 60 % des ventes du groupe l’an passé.
Le communiqué d’IMI annonce également que Gilles Bernard, actuel Pdg d’Epiq, rejoindra le groupe philippin. Cette acquisition devrait être finalisée avant la fin de cette année.

Epiq conserve ses sites allemands, belges, chinois et français. Dans l’Hexagone, il s’appuie sur Saint Nicolas d’Aliermont (Seine-Maritime).
Le groupe belge aurait réalisé, l’an passé, un chiffre d’affaires de l’ordre de 200 M€; au cours des trois premiers trimestres 2010, ses ventes avaient dépassé 147 M€.

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