L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a sorti une étude qui souligne les qualités environnementales du rétrofit mais pointe les difficultés liées à son modèle économique.
Jeudi 20 mai, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a sorti une étude sur le rétrofit, cette technique qui consiste à transformer une voiture thermique en voiture électrique. Cette pratique est autorisée en France depuis le 13 mars 2020. Dans son étude, l’ADEME conclut que le rétrofit électrique est une « solution convaincante pour les enjeux de qualité de l’air, d’émission de gaz à effet de serre et d’usage des matières premières ». En effet, le réemploi du planeur (« carcasse » de la voiture) permet d’éviter la fabrication d’un nouveau planeur et donc des émissions de gaz à effet de serre. De plus, le passage à la motorisation électrique évite le rejet de CO2 et d’autres polluants atmosphériques.
« Le modèle économique de la filière du rétrofit reste cependant incertain » souligne l’étude de l’ADEME. En effet, celui-ci doit se positionner face au marché des véhicules électriques neufs d’un côté, et des voitures électriques d’occasion de l’autre. D’après l’ADEME, il serait pertinent de prioriser le rétrofit des véhicules lourds comme les autobus et les citadines.