Elles rencontrent des difficultés identiques à celles identifiées par le ministère de l’Industrie, telles que les contrôles de radioactivité des produits en provenance du Japon, ainsi que des difficultés et retards d’approvisionnement.
La Ficime (Fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique) affirme que ses adhérents, filiales françaises de groupes japonais, rencontrent des difficultés identiques à celles identifiées par le ministère de l’Industrie, telles que les contrôles de radioactivité des produits en provenance du Japon, ainsi que des difficultés et retards d’approvisionnement. Elle souhaite attirer l’attention du gouvernement sur les conséquences amplifiées de ces problématiques sachant que leur activité majeure est d’approvisionner le marché français en produits finis (notamment pour les secteurs grand public, informatique et télécoms).
“La situation est critique, nous allons recevoir une quantité limitée d’appareils photo. Les mois de mai et juin, qui sont traditionnellement importants pour les ventes, vont être très compliqués”, explique pour sa part, Laurent Roussel, président de Panasonic France, cité par “Le Figaro”. Tout comme la Fieec et le ministère de l’Industrie, la Ficime a, à son tour, créé une cellule de veille auprès de ses adhérents pour tenter de lister les problèmes à anticiper et à résoudre, tout en notant que l’appréciation des conséquences de la situation au Japon ne sera connue par les filiales françaises que dans les 4 à 6 mois à venir.
“Entretemps, le besoin d’assouplissement des indemnisations complémentaires par l’Etat du chômage partiel semble incontournable”, estime la Ficime.“L’essentiel des préoccupations immédiates des entreprises adhérentes vise à assurer la sécurité des biens et des personnes ainsi que la pérennité des emplois et des structures en cas de maintien prolongé des limitations de disponibilité des produits”, ajoute-t-elle.
Par ailleurs, la Ficime lance un appel auprès de l’ensemble des partenaires de la filière électronique pour continuer à soutenir les entreprises japonaises dans les épreuves qu’elles traversent.