Selon le quotidien néerlandais “De Telegraaf”, NXP aurait engagé des pourparlers avec Intel, Qualcomm et Broadcom. Le Pdg de NXP explique que la société n’est pas à vendre sauf si… l’acquéreur se montre généreux. Comme TI l’a été avec NS.
Quelques jours seulement après le rachat de NS par TI pour 6,5 milliards de dollars, NXP Semiconductors vient de faire l’objet de rumeurs de vente. Le quotidien néerlandais “De Telegraaf” a indiqué que des pourparlers ont été engagés en ce sens avec Intel, Qualcomm et Broadcom.
L’intérêt du rachat de NXP réside notamment dans son expertise dans la technologie NFC (“Near Field Communications” ou technologies en champ proche) permettant le paiement par téléphone mobile. Le NFC devrait commencer à équiper les téléphones mobiles dès cette année, et Android 2.3, la dernière version de l’OS mobile de Google, supporte déjà cette technologie. Il est donc compréhensible que NXP intéresse des acteurs du semi-conducteurs souhaitant développer leur activité dans le secteur des télécommunications.
Interrogé par Reuters, Richard Clemmer, président de NXP, n’a que partiellement démenti cette mise en vente. Il affirme en effet que la société n’est pas à vendre, mais ajoute qu’une vente serait envisageable avec une surcote de 80% par rapport à la valeur de l’action. Nul doute que le rachat de NS par TI, qui a offert aux actionnaires de NS une prime de cet ordre, l’a inspiré.
NXP, ex-filiale de Philips et désormais propriété de fonds d’investissement, a cédé au cours de ces dernières années plusieurs activités, dont celle des circuits pour applications sans fil fusionnée dans l’entité ST-NXP Wireless, devenue ST-Ericsson, ainsi que celle de ses services mobiles autour du NFC, cédés au français Gemalto. NXP a également récemment vendu sa filiale “Sound Solutions” qui commercialise notamment des haut-parleurs et des microphones pour téléphones mobiles.