Huawei ne fabriquera pas de voitures elle-même, à la différence de certains de ses concurrents tels que Xiaomi, et préfère être partenaire des constructeurs automobiles pour qu’ils fabriquent des voitures “intelligentes”.
Selon “Le Quotidien du Peuple” en ligne et en français, Huawei Technologies a annoncé un investissement de 1 milliard de dollars dans la recherche et le développement de technologies de conduite intelligente cette année, y compris les logiciels et les composants pour voitures intelligentes, alors que le géant chinois cherche de nouveaux relais de croissance malgré les restrictions du gouvernement américain.
Xu Zhijun, vice-président de Huawei, a déclaré que le domaine automobile sera le secteur le plus porteur au cours de la prochaine décennie et qu’en augmentant les investissements dans les composants pour véhicules intelligents, en particulier les technologies de conduite autonome, Huawei sera en mesure d’aider les constructeurs automobiles à mieux adopter la connectivité et l’intelligence. Toutefois, Huawei ne fabriquera pas de voitures elle-même, à la différence de certains de ses concurrents tels que Xiaomi. Au lieu de cela, l’entreprise est déterminée à développer « un conducteur du futur », à savoir des technologies de conduite autonome, pour les constructeurs automobiles.
Huawei préfère être partenaire des constructeurs automobiles pour qu’ils fabriquent des voitures “intelligentes”. La société s’est par exemple associée au constructeur automobile BAIC Group, basé à Pékin, pour développer conjointement des voitures pour la marque de voitures électriques haut de gamme Arcfox.
M. Xu a également déclaré que les restrictions du gouvernement américain sur Huawei ont déclenché une vague de panique parmi les entreprises technologiques chinoises, qui cherchent à s’approvisionner en semi-conducteurs. Cette panique, a-t-il ajouté, aggrave la pénurie mondiale de puces et affecte notamment les secteurs de l’automobile, des smartphones et des ordinateurs personnels.
Enfin, il a annoncé que Huawei investira davantage dans des secteurs telles que les écrans, la réalité augmentée et la fibre optique, domaines moins dépendants des technologies avancées de fabrication de semi-conducteurs.