Les projets retenus devront s’illustrer par leur volonté de développer des innovations de rupture.
Le Comité stratégique de filière (CSF) Ferroviaire vient d’annoncer la création du « Corifer », comité d’orientation de la recherche et développement et de l’innovation du ferroviaire. A l’instar du Coram pour la filière automobile et du Corimer pour la filière des industriels de la mer, le Corifer a vocation à dégager un horizon partagé entre les industriels et l’Etat afin d’optimiser les ressources disponibles pour financer les projets innovants. Un appel à projets, publié sur le site Internet de Bpifrance et financé par le programme des investissements d’avenir, a été lancé dans le cadre du Corifer.
Cet appel à projets vise à recueillir et à soutenir les projets de R&D qui contribuent à la transformation en profondeur de la filière ferroviaire et des services de mobilité attachés, pour répondre aux enjeux technologiques, de compétitivité et de transition écologique. Les projets devront être structurants pour les entreprises et, plus largement, pour la filière ferroviaire et l’ensemble de l’écosystème des transports publics ferroviaires. L’instruction des dossiers est conduite par les ministères concernés, sous la coordination du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI).
Les projets retenus devront s’illustrer par leur volonté de développer des innovations de rupture et, autant que faire se peut, envisager des applications au-delà de la filière ferroviaire, afin de permettre des économies d’échelle et in fine une réduction des coûts du secteur. En outre, les projets réellement collaboratifs, associant notamment des PME, des ETI ou des partenaires de recherche publics, et, si besoin, des collectivités locales, sont particulièrement attendus.
Les projets de R&D attendus présentent un budget total d’au moins quatre millions d’euros minimum. Toutefois, pour les projets individuels présentés par une entreprise relevant de la catégorie PME ou ETI, ce seuil est abaissé à deux millions d’euros. Le nombre total de partenaires d’un projet collaboratif (coordonnateur compris) ne doit pas dépasser six.