Le spécialiste des boîtiers hermétiques et des solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles Egide a délivré ses résultats 2020. Si le chiffre d’affaires du groupe est en recul de 5,8% par rapport à 2019, Egide SA investit environ 1,7 million d’euros en équipements et recrutements pour moderniser son outil de production.
Le groupe Egide (comprenant l’entité française Egide SA et Egide USA avec le site de Cambridge et Santier en Californie) est un spécialiste des boîtiers hermétiques et des solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles. Le Français a présenté ses résultats 2020 ; ils font certes apparaître un chiffre d’affaires non audité en baisse avec 29,97 millions d’euros au lieu de 31,78 millions d’euros en 2019 (-5,8%), mais le bénéfice net est en hausse, avec +985000 euros fin 2020, contre -2,82 millions d’euros en 2019.
Depuis le début de l’année, Egide a noté « une accélération tangible des commandes enregistrées » et parle d’une « croissance durable et rentable » en dépit de la crise sanitaire et de l’incendie ayant frappé son usine américaine en juillet 2020. A ce sujet, sa reconstruction sera terminée au 2e trimestre 2021, avec l’installation de nouveaux équipements de traitement de surface dès la fin de ce mois. Notons également que les ventes en dollars ont représenté 60% du chiffre d’affaires total du groupe en 2020.
Enfin, Egide SA (site de Bollène, Vaucluse) a lancé un plan d’investissement estimé à 1,7 million d’euros en équipements et recrutements d’ingénieurs pour moderniser et optimiser financièrement son usine en accélérant sa mutation vers l’industrie 4.0. En ligne de mire, les parts de marché sur les secteurs applicatifs à plus fort volume que les clients industriels souhaitent relocaliser en Europe. Ce projet favorisera également la création de nouvelles ruptures technologiques pour différencier les produits céramique HTCC (cuisson à haute température de composants céramiques). Des demandes d’aides financières sont en cours – via des plans de relance gouvernementaux des filières aéronautique et électronique, ainsi qu’en région – en plus des banques partenaires ayant, elles, confirmé leur accord.
