Agnès Pannier Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, chargée de l’Industrie, a réuni le Comité stratégique de filière (CSF) des Industries électroniques, et a signé l’avenant au contrat de la filière électronique dans les locaux de Soitec. Cet avenant actualise le contrat de filière initialement signé en 2019 et propose de nouveaux axes structurants.
Agnès Pannier Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, et le Comité stratégique de filière (CSF) des Industries électroniques, réuni en bureau plénier et représenté par son président Thierry Tingaud, ont signé l’avenant au contrat de la filière électronique à Bernin, en Isère, dans les locaux de Soitec.
Cet avenant actualise le contrat de filière initialement signé le 15 mars 2019 et propose de nouveaux axes structurants liés aux enjeux prioritaires du plan France Relance. La crise sanitaire a en effet rappelé le rôle stratégique de la filière électronique dans toutes ses composantes (fabricants, sous-traitants et distributeurs) et a mis en évidence le haut degré d’interdépendance de la chaîne de valeur électronique mondiale dans un contexte de pénurie de semi-conducteurs qui ne semble pas près de se résorber rapidement.
De quoi sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité de définir de nouveaux axes structurants pour cette industrie, en raison des enjeux de souveraineté qu’elle représente. La filière espère une rallonge au sein du plan France Relance au plan Nano 2022, qui arrive à échéance d’ici 2 ans, et envisager un successeur à ce plan avec des moyens plus importants. Une occasion pour les membres du CSF de l’évoquer avec la ministre.
Agnès Pannier Runacher a visité à cette occasion les locaux de Soitec, leader mondial dans le domaine des substrats avancés pour l’électronique et l’un des six chefs de file du programme Nano 2022. Agnès Pannier Runacher pourra y mesurer l’avancée des travaux menés par Soitec dans le cadre du programme Nano 2022 et l’extension et le développement du site de Bernin permis par le soutien public.
Elle a annoncé également une nouvelle vague de 105 lauréats de l’appel à projets de soutien aux « secteurs critiques », dont une vingtaine de nouveaux projets portés par des entreprises de l’électronique et de la photonique.
Rappelons que l’objectif du plan « France Relance »est de “bâtir la France de 2030”. Les moyens consacrés par le gouvernement et l’Europe sont à la hauteur des enjeux : 100 milliards d’euros, soit un tiers du budget annuel de l’État. 40% ont été financés par l’Union européenne, des fonds mobilisables par les États membres jusqu’en 2026. « France Relance » mobilise plus de 35 milliards d’euros en faveur de l’industrie, avec une feuille de route structurée autour de quatre axes : décarboner, (re)localiser, moderniser et innover.
La feuille de route du CSF des industries électroniques, détaillée en avril 2020, est consultable sur ce lien.