La collaboration des deux américains a pour objectif de simplifier la validation des amplificateurs de puissance (PA) à large bande destinés aux réseaux 5G.
Les américains MaxLinear, fabricant de circuits intégrés analogiques, numériques, mixtes et RF, et NI (ex-National Instruments), fabricant de systèmes de test basés sur les plates-formes, viennent d’annoncer leur collaboration pour simplifier la validation des amplificateurs de puissance (Power Amplifiers ou PA) à large bande destinés aux réseaux 5G.
Leur déploiement s’est accompagné d’un déploiement accru du nombre de radios multi-bandes nécessitant la prise en charge de configurations d’agrégation de porteuses large bande contiguës et non contiguës. Ces nouvelles conceptions de frontaux RF partagent un seul amplificateur de puissance et un chemin de signal à large bande passante, ce qui se traduit par des économies de coût et de taille significatives.
Pour atteindre une efficacité énergétique maximale, les ingénieurs doivent exploiter ces amplificateurs de puissance à large bande dans des fonctionnements non linéaires et comprendre comment minimiser les effets indésirables de la perte d’énergie RF dans les canaux adjacents.
Dans le cadre de ce partenariat, les algorithmes de linéarisation des amplificateurs de puissance RF double bande de MaxLinear sont intégrés dans le logiciel de test RFIC de NI. « L’intégration de notre IP dans la plate-forme de NI apporte une innovation rapide à un défi très difficile, mais fondamental, des systèmes cellulaires à large bande », confirme Helen Kim, vice-présidente des technologies sans fil et des IP de MaxLinear.
Les bancs de test constitués du logiciel RFIC et de solutions matérielles PXI représentent une approche rationalisée, apportant une réduction de l’ACLR, des améliorations de l’EVM et des gains en termes d’efficacité énergétique. « Nous permettons à nos clients d’accélérer le rythme du développement de produits grâce à la validation automatisée des appareils. Et il est clair que les déploiements 5G éco-énergétiques nécessitent des solutions de validation plus performantes », poursuit Jesse Lyles, directeur sénior de l’activité Semiconducteurs de NI.