Les suppressions d’emplois s’inscrivent dans le cadre d’une restructuration mondiale du groupe informatique. Elles pourraient concerner entre 1 180 et 1 385 postes en France, selon des sources syndicales.
IBM envisage de réduire ses effectifs de 1 180 à 1 385 postes, soit environ un quart des effectifs en France, selon des sources syndicales citées par l’AFP. Cette restructuration sera réalisée dans le cadre d’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui va être présenté officiellement le 16 décembre.
« Depuis plusieurs années, il y a entre 300 et 400 départs volontaires tous les ans chez IBM France. Là le chiffre est vraiment très élevé », déclare Mathieu Josien, délégué syndical central CFDT impliqué dans les négociations avec la direction, cité par “Les Echos”. « Au début des années 2000, il y avait plus de 20.000 salariés chez IBM France », rappelle-t-il. Ce volume tomberait à moins de 4 000 salariés après le PSE.
Ce PSE en France s’inscrit dans le cadre plus global des 10.000 suppressions de postes à venir en Europe – soit près de 20 % des effectifs sur le continent européen -, annoncées dès le mois d’octobre. Plusieurs milliers de suppressions de postes sont également prévus aux Etats-Unis.