Les conditions posées par le gouvernement français ont refroidi Teledyne. Il exigeait que Bpifrance détienne une participation minoritaire dans Photonis et des droits de veto concernant les opérations et la gestion de ses activités européennes en France et aux Pays-Bas. Compte tenu de ces conditions, Teledyne a préféré se retirer du dossier.
Dans un document transmis le 28 septembre à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, Teledyne a rendu publique sa décision de retirer sa proposition de rachat de Photonis. Basée à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), Basée à Brive-la-Gaillarde, cette ETI emploe environ 1 000 salariés. Elle fournit des solutions de vision nocturne à l’armée française et fabrique également des instruments de détection pour des projets en lien avec la dissuasion nucléaire. Le prix d’acquisition proposé par Teledyne était de 510 M€.
Ce sont les conditions posées par le gouvernement français qui ont refroidi Teledyne. Le 30 juillet dernier, les pouvoirs publics français ont notifié à Teledyne par écrit que l’acquisition de Photonis ne pouvait avoir lieu que si Teledyne acceptait une participation minoritaire dans Photonis par le fonds d’investissement souverain français Bpifrance. Un tel investissement devait également comprendre des droits de veto concernant les opérations et la gestion des activités européennes de Photonis en France et aux Pays-Bas.
Après avoir examiné les conditions proposées et après de nouvelles discussions avec le gouvernement français, Teledyne a estimé que cette acquisition n’était pas faisable et a donc décidé de retirer sa demande d’autorisation d’investissement étranger, indique le document de la SEC.