Ce fonds vise à promouvoir les technologies de rupture comme l’intelligence artificielle, la nanoélectronique ou encore le stockage d’énergie.
Les objectifs ambitieux du Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII), lancé en janvier 2018, ainsi que la manière de les atteindre, pourraient devoir être réexaminés, estime France Stratégie, organisation rattachée aux services du Premier ministre.
Le Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII), lancé le 15 janvier 2018, consiste en un ensemble d’actifs de 10 milliards d’euros dont a été doté Bpifrance. Actuellement, le Fonds est constitué de 1,6 milliard d’euros en numéraire, issus des cessions en 2017 d’actifs Renault et Engie et de 8,4 milliards d’euros en titres de participations publiques chez Thales et EDF. Ce fonds vise à promouvoir les technologies de rupture comme l’intelligence artificielle, la nanoélectronique ou encore le stockage d’énergie.
Les titres qui composent actuellement le Fonds pour l’innovation et l’industrie seront progressivement remplacés par les produits des cessions de participations publiques. Les 10 milliards d’euros d’actifs ne seront pas dépensés mais placés avec l’objectif d’engendrer un rendement annuel estimé entre 200 et 250 millions d’euros. Les produits ainsi obtenus serviront au financement de dispositifs de soutien à l’innovation de rupture, sous la forme de subventions, d’avances remboursables ou encore de prêts.